Alléger la charge mentale liée au diabète

Le diabète est une maladie chroniquequi se traite tout au long de la vie mais ne se guérit pas. Elle peut être contraignante pour les patients, qui doivent, entre leurs rendez-vous médicaux, souvent gérer seuls leur pathologie et leur traitement, au quotidien.

En effet, un patient diabétique de type 2 consulte en moyenne 9 fois par an son médecin généraliste1. Le traitement du diabète requiert donc une grande implication de la part des patients, qui doivent équilibrer leur glycémie chaque jour.

Pour réguler sa glycémie, il existe différents traitements selon le type de diabète et le profil du patient :

• les mesures hygiéno-diététiques : maîtrise de l’alimentation et activité physique régulière et adaptée ;

• les médicaments antidiabétiques oraux ou injectables ;

• les injections d’insuline, une à plusieurs fois par jour.

Un traitement adapté à chaque situation est essentiel. En effet, un diabète non-traité ou traité de façon inadéquate peut avoir des conséquences graves sur l’organisme, à court, moyen et long termes. Ainsi, la gestion au quotidien du diabète peut devenir une source de stress, d’angoisse et parfois même de dépression : selon une étude, environ 30 % des patients ont une dépression probable et/ou une détresse élevée liée au diabète2.

Cette charge mentale s’accentue au moment du passage à l’insuline pour les patients souffrant d’un diabète de type 2 ou d’un diabète gestationnel. En France, environ 25 % des patients étaient traités par insulinothérapie en France en 20153.

Face à cette charge mentale, les patients peuvent se sentir déstabilisés et peuvent être moins enclins à prendre leur traitement de façon régulière et à suivre les conseils, notamment sur l'alimentation et l'activité physique. Il est donc essentiel d’accompagner les patients à chaque étape de la maladie.

L’annonce du diagnostic est une étape essentielle pour les patients, qui ne réagissent pas tous de la même manière. Certains ressentent de la peur, de l’inquiétude ou de la tristesse, tandis que d’autres sont davantage dans l’acceptation et le fatalisme. Parler du diabète et aider les patients à comprendre la maladie et les mécanismes associés est une étape clé pour la suite du parcours de soins. Bien assimiler le diagnostic permet au patient diabétique de mieux accepter sa prise en charge et son traitement.

Au-delà de l’annonce, la prise en compte de la maladie au quotidien est contraignante et souvent stressante.

Des groupes de soutien, des communautés sur les réseaux sociaux, des associations de patients… aident les personnes diabétiques à mieux appréhender la maladie, à libérer la parole et plus largement à trouver un soutien psychologique.

Grâce aux évolutions technologiques, de nouveaux outils contribuent à alléger la charge mentale liée au diabète. En voici trois exemples.

collecte et transfère les données d’insuline. Il est compatible avec la plupart des stylos à insuline jetables4.Ce dispositif vise à simplifier le quotidien des patients diabétiques sous insulinothérapie.

Avec près de 60 000 utilisateurs par mois5 et près de 418 000 téléchargements6 depuis 2013qui permet de :

• visualiser les portions pour évaluer les valeurs nutritionnelles des repas ;

• suivre ses glycémies et ses données d’insuline grâce à des graphiques et à des statistiques ;

• collecter les données depuis les lecteurs de glycémie Accu-Chek® et le dispositif Mallya® et les partager avec les professionnels de santé.

permet de mettre en relation des professionnels de santé avec des patients à distance, grâce aux technologies de l’information et de la communication. La télémédecine se compose de 5 actes, dont la téléconsultation et la télésurveillance.

Grâce à la téléconsultation, les patients peuvent consulter à distance un professionnel de santé. Avec la télésurveillance, un professionnel de santé peut interpréter à distance des données numériques recueillies sur le lieu de vie du patient, par exemple les glycémies ou les données d’insuline. Si le patient y consent, les données sont captées par des dispositifs médicaux connectés et envoyées au professionnel de santé.

Ainsi grâce à l’innovation et aux nouvelles technologies de l’information, les patients diabétiques peuvent vivre une vie aussi riche que possible et moins penser à leur diabète, tout en continuant à se soigner. Certes, beaucoup de progrès ont déjà été accomplis, mais l’avenir de la prise en charge du diabète reste encore à écrire. L’humain est et restera au cœur de la santé :

Sources

1. Druet C, et al. Le diabète de type 2 en France : épidémiologie, évolution de la qualité de la prise en charge, poids social et économique. Entred 2007. Presse Med. 2013 ; 42 : 830-38

2. Snoek, F. J., N. Y. Kersch, E. Eldrup et coll. « Monitoring of Individual Needs in Diabetes (MIND): baseline data from the Cross-National Diabetes Attitudes, Wishes, and Needs (DAWN) MIND study », Diabetes Care, vol. 34, 2011, p. 601-603

3. Caisse nationale de l'Assurance maladie - Rapport Charges et produits, juillet 2016

4. Le dispositif médical Mallya est compatible avec les stylos Solostar (réf. 9828648001), les stylos FlexPen (réf. 9832360001) et les stylos KwikPen (réf. 9827587001) à l'exception des stylos Junior KwikPen à la date du 1er janvier 2021. Calcul des parts de marché des stylos à insuline jetables à partir de Caisse Nationale d’Assurance Maladie. Base de données Open Medic 2019.

5. Janvier 2021 - iTunes Connect & Google Play Console

6. Janvier 2021 - Firebase

M-FR-00004550-2.0 - Établi en juin 2021