La sclérose en plaques (SEP) est la première cause de handicap non traumatique de l‘adulte jeune. Elle touche près de 2,5 millions de personnes à travers le monde. On estime en moyenne entre 3 et 7 personnes pour 100 000 nouvellement diagnostiquées par an.1
Sa prévalence est plus importante dans les pays situés au Nord de l’équateur. En effet, elle est plus fréquente au Canada, aux États-Unis et dans les pays du Nord de l’Europe qu’en Europe du Sud-Est, en Afrique et en Asie. En revanche la France est le pays à plus faible prévalence parmi les pays d’Europe du Nord, avec 94,7 personnes atteintes pour 100 000.1
Les premiers symptômes de SEP sont généralement rapportés entre 20 et 30 ans, tandis que le diagnostic est plutôt posé entre 30 et 40 ans. Compte tenu de la diversité des symptômes, il est difficile d’identifier le début de la maladie, ce qui retarde considérablement l’initiation précoce d’un traitement chez ces patients.1
Néanmoins un diagnostic et une prise en charge précoces de la maladie permettent de limiter son impact et notamment de retarder les rechutes, la progression des lésions et l’apparition d’un handicap. Un suivi régulier de l’activité de la SEP par l’examen clinique et l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) du cerveau permettra d’initier un traitement précocement et de l’adapter si celui-ci ne s’avère pas suffisamment efficace.2
La sclérose en plaques peut se présenter sous
En effet, un certain nombre de symptômes, tels que la dépression, l’anxiété, la diminution de la mobilité, des troubles urinaires, des problèmes de concentration… peut réduire les
Le score EDSS est un système de cotation qui permet d’évaluer différentes fonctions neurologiques, telles que la marche, la parole, la vue, les troubles de l’humeur… Il est gradué de 0 à 10 en fonction du degré d’atteinte.
La sclérose en plaques touche l’adulte jeune et s’installe durablement. Elle a un impact économique important. Celui-ci est lié d’une part à des coûts directs provenant de la prise en charge de la maladie en elle-même (médecins, infirmières, traitements, transports…) et des coûts indirects entrainés par la perte de travail, la dépression, l’anxiété, une vie sociale qui peut être plus complexe à cause des différents symptômes de la maladie…
On estime pour une personne de 47 ans, que la SEP a un coût moyen par an de plus de 50 000 euros avec environ 70 % attribuables aux coûts directs et le reste aux coûts indirects. Ce phénomène s’accentue au cours de l’évolution de la maladie. Le handicap et l’impact sur la qualité de vie étant de plus en plus importants, la productivité au fil des ans s’en trouve de plus en plus impactée.1
Sources
Kanavos P. et al. Towards better outcomes in multiple sclerosis by addressing policy change. The International MultiPlE Sclerosis Study (IMPrESS). March 2016.
M-FR-00009521-1.0 - Établi en septembre 2023
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