Dans le cadre de la
Sans surprise, la maladie est encore mal connue du grand public, qui se montre pourtant très ouvert à une meilleure sensibilisation : si seulement 43 % des Français ont déjà réalisé un test de dépistage du diabète (un chiffre encourageant mais encore trop faible), 91 % seraient prêts à se faire dépister si on leur proposait de le faire !
Or on le sait, dans certains cas, le diabète de type 2 peut être prévenu grâce à un dépistage suffisamment précoce et l’adoption, à temps, d’une meilleure hygiène de vie. Face à l’épidémie de diabète qui touche désormais dans le monde 1 adulte sur 10, la prévention reste le moyen de lutte le plus efficace.
Toute la difficulté est de réussir à sensibiliser des personnes qui pensent ne pas être concernées par le diabète : celles qui ont moins de 40 ans, celles qui n’ont pas de malades dans leur entourage… Il faut trouver le bon endroit, le bon moment, pour informer et sensibiliser en allant à la rencontre de ces personnes qui ne vont pas forcément encore chez le médecin. C’est auprès d’elles qu’une sensibilisation précoce fera la plus grande différence dans la lutte contre la maladie.
Les 3 principaux freins au dépistage identifiés par les professionnels de santé sont :
le sentiment de ne pas en avoir besoin (78 % médecins généralistes, 64 % pharmaciens) ;
la peur du diagnostic (55 % médecins généralistes) ;
le manque de connaissance sur le diabète (49 % pharmaciens) et sur le dépistage (42 % médecins généralistes, 44 % pharmaciens).
Conscient de la différence cruciale que peuvent produire une sensibilisation plus efficace et un dépistage plus précoce, Roche Diabetes Care France a lancé cette année avec l'appui des officines de pharmacie une vaste campagne de sensibilisation :
Constituée de différents supports d'information, de formation et de sensibilisation, elle propose grâce à sa plateforme gratuite, confidentielle et sécurisée, de faire en quelques minutes, en ligne ou avec son pharmacien conseil, le questionnaire Findrisc afin de savoir si l'on fait partie des personnes à risque, et s’il est recommandé d’effectuer un test de dépistage.
Signe essentiel pour détecter précocement le diabète, le prédiabète reste trop peu connu. Les médecins généralistes interrogés estiment à environ 3/10 le niveau de connaissance du grand public sur ce point.
Pourtant, la phase de prédiabète est réversible : cela signifie qu’en adoptant une bonne hygiène de vie (reprise d'une activité physique régulière adaptée, gestion de son alimentation, diminution de l'alcool et du tabac…), les personnes concernées peuvent limiter le risque de développer un diabète par la suite.
Le prédiabète est une forme intermédiaire du diabète, soit une glycémie (taux de sucre dans le sang) n’atteignant pas le seuil diagnostiqué de diabète, mais associée à une augmentation du risque de progression vers le diabète de type 2. Il s’agit d’une glycémie à jeun qui se situe entre 1,10 g/L et 1,25 g/L.
(contrôlée à deux reprises grâce à une prise de sang)
entre 0,70 et 1,10 g/L : glycémie normale
entre 1,10 et 1,25 g/L : prédiabète
à partir d’1,26 g/L : diabète⁵
Si l’on a plus de 45 ans et au moins 1 facteur de risque du diabète, il est recommandé d'effectuer un test de glycémie veineuse à jeun.
En cas de positivité : un nouveau rendez-vous avec le médecin doit être réalisé et conduire à la prescription d’un second test pour confirmer le diagnostic.
En cas de résultat négatif, le test devra être répété tous les 3 ans.
Chez les personnes ayant plusieurs facteurs de risque, un suivi plus rapproché (entre 1 et 3 ans) doit être effectué.
Devant les chiffres alarmants de progression du diabète de type 2 dans le monde, et les lourdes répercussions que la maladie peut exercer au quotidien sur la vie des personnes atteintes, la prévention et la prise en charge précoces sont plus que jamais les meilleurs outils à notre disposition. Rappelons-le, si pour l’instant on ne sait pas guérir cette maladie, on sait et on peut dans la plupart des cas la prévenir ou en limiter les complications.
En savoir plus :
Sources
Mandereau-Bruno L, Fosse-Edorh S. Prévalence du diabète traité pharmacologiquement (tous types) en France en 2015. Disparités territoriales et socioéconomiques. Bull Epidémiol Hebd.2017;(27-28):586-91.
3 823 763 personnes estimées. Calcul à partir de Fuentes et al Prevalence of Prediabetes and Undiagnosed Diabetes among Adults Aged 18 to 70 Years in France—The CONSTANCES Cohort. Diabetes 67. Supplement 1 (2018): 1657-P. et INSEE Bilan démographique 2013. INSEE PREMIERE No 1482 Paru le 14/01/2014.
« Connaissance et perception du pré-diabète et du diabète de type 2 : regards croisés entre Français, patients et professionnels de santé de proximité », étude OpinionWay réalisée pour Roche Diabetes Care France en juillet et août 2022 auprès d’un échantillon de 1 001 personnes, représentatif de la population française de plus de 18 ans, d’un échantillon de 303 patients atteints de diabète de type 2, de 104 médecins généralistes et 100 pharmaciens.
Également président de l'association PLANETH Patient (Plateforme Normande d'Éducation Thérapeutique), plus d'informations sur
HAS, Actualisation du référentiel de pratiques de l’examen périodique de santé Prévention et dépistage du diabète de type 2 et des maladies liées au diabète, Octobre 2014.
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