Impact sur la qualité de vie des patients
Ralentir l’évolution est possible
En France, plus de 79 355 personnes sont traités pour une insuffisance rénale chronique terminale, et leur nombre augmente de 5% par an. La maladie réduit leur espérance de vie . Elle altère aussi leur qualité de vie. La greffe nécessite de prendre un traitement anti-rejet à vie.
Encore plus contraignante, la dialyse est réalisée à raison de 3 séances de 4 heures par semaine (hémodialyse) ou de plusieurs séances quotidiennes tous les jours (dialyse péritonéale) . La dialyse est une technique médicale permettant de filtrer le sang de ses déchets normalement éliminés par le rein avant de le réinjecter dans la circulation et de contrôler les volumes liquidiens du corps.
L’insuffisance rénale chronique terminale a également un poids économique important [1]. Alléger ses coûts humains et financiers nécessite d’améliorer le dépistage de l’insuffisance rénale chronique. Si le diagnostic est posé au stade précoce de la maladie, on peut ralentir sa progression grâce à une stratégie efficace qui consiste à protéger les reins (néphroprotection)[2]. Elle fait appel à des médicaments, mais aussi à des moyens non médicamenteux (alimentation, activité physique, arrêt du tabac…) [3].
- 2 populations à dépister en priorité : les diabétiques et les hypertendus
- 56% des personnes en insuffisance rénale chronique terminale sont traitées par dialyse, les autres par une greffe de rein
- 17 ans d’espérance de vie moyenne pour un patient de 30 ans dialysé, 31 ans pour un patient du même âge qui reçoit une greffe
[1] Noël D, Landais P. Epidemiology of chronic kidney disease. Rev Prat. 2012 Feb;62(2):197
[2] Laville M, Rognant N. Natural course of chronic kidney disease. Rev Prat. 2012 Jan;62(1):30-3
[3] Maladie rénale chronique de l’adulte – Guide du parcours de soins. HAS. Février 2012