Selon cette enquête, près d’un quart des patients diabétiques déclarent ne connaître aucune complication liée à leur maladie.
Les complications potentielles liées au diabète sont nombreuses : au niveau des vaisseaux sanguins, des pieds, des yeux, etc. Mais les plus fréquentes restent les complications cardiovasculaires. Peu cités par les patients diabétiques, les AVC et infarctus ont pourtant un taux d’incidence de 738 nouveaux cas pour 100 000 personnes2 et représentent la 2de cause d’hospitalisations pour des complications3.
Cette enquête révèle aussi le rôle central que jouent les professionnels de santé dans la pédagogie, puisque 75 % des patients connaissant au moins une complication liée au diabète ont été sensibilisés par leur médecin généraliste, et 38 % par leur diabétologue (ce chiffre monte à 55 % chez les patients diabétiques de type 1).
Les principaux facteurs de risques de maladies cardiovasculaires en cas de diabète (surpoids, alimentation trop grasse, hypertension, cholestérol, sédentarité, consommation excessive d’alcool, antécédents familiaux, tabac, âge, etc.) – globalement bien identifiés par les professionnels de santé interrogés – le sont parfois moins des patients. Ainsi, trois facteurs de risque ne sont identifiés que par un peu plus de la moitié des interrogés : les antécédents familiaux (57 %), le tabac (55 %) et l’âge (54 %).
L’enquête montre également que si les patients diabétiques reconnaissent facilement des symptômes liés aux maladies cardiovasculaires tels que l’essoufflement (77 %) ou les douleurs à la poitrine (75 %), cela est moins le cas pour d’autres symptômes pourtant significatifs de maladies cardiovasculaires tels que la fatigue (58 %), l’œdème (38 %) et la prise de poids (35 %). Quatre symptômes d’insuffisance cardiaque doivent particulièrement alerter et nécessitent l’avis d’un professionnel de santé : essoufflement, prise de poids, œdème et fatigue (EPOF).
8 patients diabétiques sur 10 se sentent bien informés sur les tests et analyses nécessaires pour anticiper et détecter les complications du diabète. Ils sont aussi conscients des bénéfices d’une bonne hygiène de vie et connaissent la majorité des moyens existants pour prévenir les principaux risques.
Passer d’une médecine curative à une médecine préventive permettrait d’améliorer la détection et la prise en charge des maladies cardiovasculaires liées au diabète, notamment pour les patients asymptomatiques.
Certains examens de diagnostic permettent de détecter les personnes à risque de maladies cardiovasculaires avant l’apparition des symptômes, et près de 9 patients sur 10 déclarent avoir envie de faire ce type de tests.
Sources
Étude Opinion Way pour Roche menée en juin 2021 auprès de 500 patients diabétiques et 100 professionnels de santé (50 médecins généralistes et 50 diabétologues / endocrinologues)
Santé Publique France. Géodes, géo données en santé publique. Données sur le diabète en 2019. Consulté en janvier 2021
Avec 32 900 hospitalisations pour infarctus ou AVC en 2019. Calcul à partir de Santé Publique France. Géodes, géo données en santé publique. Données sur le diabète en 2019. Consulté en janvier 2021 et Caisse nationale de l’Assurance Maladie - Rapport Charges et Produits juillet 2020
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