Les analyses réalisées lors du diagnostic permettent de déterminer le stade de développement et les caractéristiques moléculaires de la tumeur. Ainsi, chaque femme peut bénéficier du traitement le plus adapté à son cas.

Pour comprendre les différents types deun petit rappel anatomique préalable peut être utile. Sous sa peau, le sein abrite une ingénieuse structure dont la fonction biologique est de produire du lait pour le nouveau-né. Il contient :

  • une glande mammaire comprenant 15 à 20 lobes, dont les lobules produisent le lait pendant l’allaitement, reliés à des canaux qui transportent le lait vers le mamelon ;

  • du tissu adipeux et du tissu de soutien ;

  • des vaisseaux sanguins ;

  • des vaisseaux lymphatiques qui se rejoignent en ganglions situés principalement au niveau de l’aisselle (axillaires), mais aussi du sternum et de la clavicule.

Produites en quantité variable tout au long de la vie, les hormones féminines, œstrogènes et progestérone, agissent sur le fonctionnement de la glande mammaire.

Un cancer du sein provient d’un dérèglement de certaines cellules qui se multiplient anormalement et forment finalement une masse, appelée tumeur maligne. Dans 95 % des cas de cancer du sein, les cellules cancéreuses apparaissent au niveau de la glande mammaire : il s’agit d’un « adénocarcinome ». Elles se développent habituellement au niveau des canaux, plus rarement au niveau des lobules. Lorsqu’elles y restent confinées, le cancer est localisé ou in situ : CLIS pour carcinome lobulaire in situ ou CCIS pour carcinome canalaire in situ (85 à 90 % des cancers in situ).

Sans traitement à ce stade, les cellules cancéreuses peuvent croître et franchir la membrane qui entoure les canaux ou les lobules. Lorsqu’elles s’étendent aux tissus environnants, on parle de cancer invasif ou infiltrant. Dans ces tissus environnants se trouvent des vaisseaux reliés au système sanguin et lymphatique de tout l’organisme. Les cellules tumorales peuvent donc se propager vers les ganglions lymphatiques axillaires (de l’aisselle), mais aussi vers d'autres parties du corps, comme le poumon, les os ou le foie. Les tumeurs qu’elles forment à distance du sein sont appelées des métastases. Le cancer est alors « métastatique ».

La croissance d’un cancer du sein peut être stimulée ou non par les hormones féminines. Environ 80 % des cancers du sein sont hormono-dépendants (ou hormonosensibles) : les cellules cancéreuses ont alors à leur surface des récepteurs (RE et/ou RP) qui captent les œstrogènes et/ou la progestérone et stimulent leur croissance. On distingue les cancers de type luminal A ou luminal B selon le nombre de récepteurs présents sur les cellules.

Dans certains cancers du sein, les cellules malignes présentent une quantité importante d’une protéine qui favorise la prolifération cellulaire : HER2. Ces cancers du sein sont dits « HER2 + » ou HER2 positif. D’autres ne présentent ni dépendance aux hormones féminines, ni surexpression de HER2 : il s’agit des cancers de type basal et des cancers dits « triple négatif ». Le cancer triple négatif est considéré comme un cancer du sein agressif.

Le traitement du cancer du sein est adapté au stade de développement et aux particularités de la tumeur. Quand le cancer est localisé, il consiste souvent en une chirurgie et une radiothérapie. Quand il est infiltrant, un médicament par voie intraveineuse, sous-cutanée ou orale peut être ajouté : chimiothérapie, hormonothérapie pour les cancers du sein hormonodépendants et/ou thérapies ciblées, par exemple dans le cas d’un cancer HER2+. Quand il est métastatique, tout l’arsenal des traitements anticancéreux peut être utilisé pour le combattre.

Chez Roche, nous concentrons nos efforts d’innovation sur les cancers avancés ou agressifs, difficiles à traiter. Grâce aux molécules innovantes que nous avons pu mettre à leur disposition, Roche a pu contribuer à améliorer la vie de centaines de milliers de femmes dans le monde. Aujourd’hui, nous cherchons à identifier de nouvelles cibles tumorales et des moyens potentiels d'interagir avec celles-ci, dans le but de proposer à chacune des patientes des solutions thérapeutiques toujours plus efficaces.

Sources

  • Rapport de l'INCa - Les traitements des cancers du sein - 2013 - Consulté en octobre 2020



  • Rapport de l'INCa - Prise en charge du carcinome canalaire in situ - 2015 




M-FR-00000592-1.0 - Établi en novembre 2020

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